L’agriculture biologique aux Philippines.

L’agriculture biologique aux Philippines.
L’apprentissage est un procédé continu qui s’enrichit au contact des nouvelles technologies. La capacité d’observation mêlée à un savoir-faire et une volonté d’innover mènent à de bonnes pratiques d’agriculture.
Video Duration: 
03:19
Creator: 
Alexa (Rodelita Gantala)
Date: 
Mercredi, août 24, 2016
Level: 
Youth
Description2: 

Sandy Matunog,62 ans et célibataire, cultivait le riz selon des méthodestraditionnelles dans sa propriété d’un hectare située àBarangay Bancas sur l’île de Hinuangan dans la province du Sud Leyte.

Auparavant, des chasses au trésor étaient organisées sur sa propriété mais la volonté de Sandy d’améliorer son mode de vie et sa curiosité pourl’apprentissage de l’agriculture biologique l’ont incitéà participer à des séminaires où ila appris à appliquer les principes de la diversification et de l’agriculture biologique.

Néanmoins, ila dû faire face à un vrai défi, celui de la géographie de la région. Celle-ci est plate, exposée aux inondations ainsi qu’à la sècheresse et aux intempéries. De plus, le coût des pesticides et des engrais chimiques est élevé et personne n’avait encore essayé d’intégrer l’élevage d’animaux sur l’île.

Pour faire face aux changements climatiques et à leur atténuation, il a décidé d’utiliser un système de jardinage à contenants. Ilproduit son propre thé de compost, crée son engrais bio ainsi qu’un insectifuge naturel afin d’obtenirdes plantes saines et vigoureuses.

Il a modifié sa méthode de culturesassociées en plaçant des plantes de bakchoy sous un treillis de ‘upo’, une sorte de courgette-gourde régionale.Puis, il a intégré dans son système d’agriculture, l’élevage d’un type de cochon coréen dont le lisier sert à fertiliser ses cultures.

Il a travaillé d’arrache-pied afin d’établir sa ferme biologique. Il a aussi construit un étang pour établir un élevage de tilapia endémique qu’il nourrit d’un type d’escargot local, le kuhol, lequel mélangé à du riz, lui apporte une excellente source d’alimentation pour ses poissons. L’eau de l’étang lui donne aussi de l’eau durant la saison sèche. Les arbres fruitiers et les légumineuses qu’il a plantés en guise de coupe-vent lui serventaussi d’engrais vert ; ilutilise aussi son propre vermicompostage comme source d’engrais.

Récemment, la ferme de Sandy a bénéficié d’aide de la part du Centre de Formation à l’Agriculture.Des visites dans d’autres fermes participant au projet-pilote ont été organisées etle centre lui a fourni des pulvérisateurs agricoles, des bacs à vermicompostage, ainsi que des poulets et des canards fermiers.

Aujourd’hui, Sandy partage son savoir ; son esprit d’innovation et sa connaissance de l’agriculture ont permis que son exploitation devienneune fermemodèle où d’autres fermiers,qui comme luiveulent apprendre de nouvelles méthodes d’agriculture, puissent se former à ces technologies pour ainsi les appliquer dans leurs propres exploitations.

Il est juste de rappeler qu’acquérir un savoir- faire d’agriculture biologique est un long procédé mais l’effort en vaut la peine. Avant que Sandy ne se lance dans l’agriculture biologique, son revenu annuel pour la seule exploitation agricole du riz se montait à 35 000 PHP alors qu’au jour d’aujourd’hui, il se s’élève monte à plus de 80 000.

 

Traduction française réalisée par l’initiative de traductions volontaires PerMondo (traduction gratuite pour des ONG et des associations sans but lucratif) liée a l'agence de traduction Mondo Agit. Traducteur : Rhomé Daviaud, réviseur: Eve Clement 

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