L'histoire sur le pouvoir local

L'histoire sur le pouvoir local
On dit ici que "la politique ne doit pas être discutée". C'est un signe que la démocratie représentative est en crise ! Nous devons la détruire. Il faut mettre fin aux vieilles manières de penser afin que quelque chose de nouveau et de meilleur pour tous puisse naître.
Video Duration: 
:
Creator: 
Joaquim
Date: 
Vendredi, novembre 11, 2016
Level: 
Adult
Description2: 

UNE HISTOIRE SUR LE POUVOIR LOCAL

Je m'appelle Joaquim Neto et j'ai vingt-six ans. J'ai été candidat au conseil communal d'une commune de brousse brésilienne et je vais vous parler de notre campagne.
Dans la ville d'Itiúba, dans l'État de Bahia, nous avons effectué la première campagne de collaboration dans l'histoire de la localité. Nous avons transformé une ancienne aspiration humaine en une réalité à savoir mobiliser la société pour qu'elle prenne la parole sur les questions d'intérêt public.
On dit ici que "la politique ne doit pas être discutée". C'est un signe que la démocratie représentative est en crise !
Nous devons démanteler cette idée. Mettre fin aux anciennes façons de penser afin que quelque chose de nouveau et de meilleur pour tous voit le jour.
Toutes les personnes qui ont participé à la campagne ont agi de manière autonome et volontaire. C'est un changement considérable.
Une prise de conscience est indispensable pour trouver des moyens collectifs et pour travailler sur les intérêts des individus.
La difficulté est de faire la différence quand on partage des espaces avec ceux qui ne croient pas au changement.
Mais quels sont les véritables changements ?
Dans une autre ville, le salaire d'un conseiller de la candidature collective sera consacrée aux prestations communautaires.
Alors qu'à Itiúba, où j'étais candidat, les conseillers communaux veulent une augmentation de 50 % de leur salaire. Ce n'est pas illégal, mais c'est immoral !
Nous avons mené une campagne à bas prix. C'était presque rien comparé à ce que les dinosaures payaient pour se faire élire. Nous nous sommes financés collectivement et ceux qui ont voté l'ont fait consciencieusement.
Nous n'avons pas réussi à être élus, mais cela ne nous empêche pas de profiter des enseignements que nous avons acquis au cours du processus.
Mujica, ex-président de l'Uruguay, dit que pour faire des choses, ce que nous dépensons est "une vie". C'est-à-dire vivre avec modération, c'est-à-dire vivre de ce qui est nécessaire, de ce qui est juste. Notre lutte est pour ce qui est juste.
Cette idée est née de la façon dont nous faisons de la politique au niveau local. Nous représentons ce changement. Et j'en fais partie. Et vous, quel changement représentez-vous ?

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